Le passé mis 
en commun

Publié le 19 novembre 2008 Lecture : 1 minute.

Les « états généraux culturels méditerranéens » qui se tenaient à Marseille (France) les 4 et 5 novembre avaient pour objectif de « réaffirmer le caractère essentiel de la dimension culturelle de toute politique méditerranéenne ». Et, surtout, d’aboutir à des projets concrets sur des sujets aussi variés que l’écrit et la traduction, le statut de l’artiste, la coopération universitaire, la mémoire… Au regard du passé difficile qui existe entre certaines nations – France et Algérie, entre autres –, l’Histoire demeure le domaine où de nombreuses plaies doivent encore être pansées. Le lancement, en 2010, d’un site permettant aux pays méditerranéens de partager leur patrimoine audiovisuel devrait constituer une première étape. L’idée est de réunir le maximum d’acteurs audiovisuels disposant d’archives vidéo sur un site commun, en français, en anglais et en arabe. « Pour accepter qu’une histoire soit partagée, même si c’est une histoire qui nous divise », selon les termes d’Emmanuel Hoog, le directeur de l’Institut national de l’audiovisuel (INA). Quelque 2,5 millions d’euros devraient être nécessaires pour financer cette plate-forme qui proposera 4 000 vidéos en provenance de 23 pays. Début 2008, l’INA a déjà fait un premier pas en ce sens en remettant à la télévision algérienne l’ensemble de ses archives concernant l’histoire de l’Algérie à l’époque de la domination française. Puis, début octobre, un second en mettant à la disposition de la radio algérienne une copie des actualités radiophoniques qu’il possède pour la période 1939-1962.

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