Le spectre de l’ivoirité
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« Nous suivons avec la plus grande attention cette affaire et ferons connaître notre position en temps opportun. » On ne peut pas dire que l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) et le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci) se mobilisent en faveur de l’un des leurs, Asse Alafe, patron de L’Intelligent d’Abidjan, condamné le 7 novembre à dix-huit mois d’emprisonnement, au terme d’une enquête et d’un procès expéditifs, pour usage de faux actes de naissance. Pour son entourage, les problèmes d’Alafe, incarcéré à la Maison d’arrêt d’Abidjan, ont débuté quand il a présenté sa candidature au poste de président de l’UNJCI, qui sera pourvu lors du congrès prévu pour mi-décembre. Après avoir été attaqué par certains confrères sur ses origines nigérianes, Alafe a dû faire tandem le 22 octobre avec Criwa Zéli, de L’Inter, en signant un protocole d’accord répartissant leurs responsabilités en cas de victoire.
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