Les pirates somaliens dans le collimateur
Le 28 octobre, l’Otan a mené avec succès sa première mission d’escorte d’un cargo au large des côtes somaliennes. Quinze jours auparavant, l’organisation avait dépêché au moins trois navires de guerre dans le golfe d’Aden. L’objectif était : 1. De sécuriser le transport de matériel à destination de la Mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom), sous mandat onusien, ainsi que les 30 000 à 35 000 tonnes d’aide que le Programme alimentaire mondial (PAM) fournit chaque mois à 2,4 millions de Somaliens ; 2. d’assurer la transition avec la première opération navale de l’Union européenne dans la région, début décembre. Pour répliquer à l’explosion de la piraterie dans le golfe d’Aden (plus de 80 attaques depuis le début de l’année, 250 otages encore détenus), l’UE envisage d’engager une action militaire commune. « Le consensus est tel que les choses vont aller très vite, commente une source proche du Conseil de l’Europe. L’opération devrait durer au moins un an et mobiliser environ 1 200 hommes, 6 frégates et 5 avions patrouilleurs. » Les militaires européens seront autorisés à pénétrer dans les eaux nationales somaliennes pour y réprimer les actes de piraterie conformément à la résolution 1816 de l’ONU (2 juin 2008), mais pas à poursuivre les pirates à terre.
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