Bienvenue à Oran !
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Président en exercice de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil, est doublement satisfait d’accueillir, le 17 décembre, à Oran, le 151e sommet extraordinaire du cartel. Les douze autres ministres de l’Opep et la cohorte d’experts et de journalistes qui les accompagneront découvriront, espère-t-il, la ville des « deux lions » (Wahran, en arabe), à 430 km à l’ouest d’Alger. Connu pour ses plages et sa musique, Oran est devenu une véritable métropole économique avec ses complexes pétrochimiques, ses ports méthaniers et ses multiples zones industrielles (Arzew, Hassi Ameur, Es-Sénia). La deuxième satisfaction est d’ordre personnel : la réunion coïncidera avec le quarantième anniversaire de ses débuts dans le secteur. À 69 ans, Khalil a marqué de son empreinte l’industrie pétrolière et gazière algérienne, qu’il dirige depuis décembre 1999. Parlant cinq langues (arabe, anglais, français, espagnol et portugais), il est aux petits soins avec ses collègues de l’Opep. Ainsi, la date du 17 décembre n’a pas été choisie par hasard. Elle est à mi-chemin entre l’Aïd el-Idha et Noël. Réussira-t-il pour autant à trouver un terrain d’entente entre ceux qui exigent une baisse importante de la production pour faire remonter le prix du baril à 80-90 dollars (il est tombé de 100 à 60 dollars entre septembre et octobre) et ceux qui prônent la modération ?
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Côte d’Ivoire : le vice-président Tiémoko Meyliet Koné, des amitiés au cœur du pouvoir
- Alice Riouall, la Burkinabè qui exporte ses mangues séchées en Europe
- Au Kenya, après Ruto, c’est au tour des gouverneurs de rendre des comptes
- Dans l’est de la RDC, la Monusco partie pour rester ?
- Requins à Agadir, orques à Gibraltar, le littoral marocain est-il vraiment envahi ?