Budget de crise
Après trois semaines de débat et plus de 80 propositions d’amendement (62 pour les seuls trotskistes du PT), toutes rejetées, l’APN a adopté, le 23 octobre, à une écrasante majorité, le projet de loi de finances 2009 défendu par Karim Djoudi. Le document prévoit un budget de fonctionnement de l’ordre de 2 594 milliards de dinars, soit près de 40 milliards de dollars, le taux de change retenu étant de 65 dinars pour 1 dollar. Quant à la fiscalité pétrolière, elle serait évaluée à 1 628 milliards de dinars pour 2009, contre 1 715 milliards en 2008. Le budget de l’État, qui prévoit des recettes globales de l’ordre de 2 787 milliards de dinars (un peu plus de 42 milliards de dollars), a été calculé sur la base d’un prix référentiel du baril de pétrole, principale source d’exportation du pays, à 37 dollars. Objet de polémique durant le débat, le principe de l’introduction d’une taxe de 1 % sur les véhicules neufs a été retenu malgré l’opposition de plusieurs députés au nom de la défense du pouvoir d’achat. Les états-majors des partis de l’Alliance présidentielle ont dû s’employer à convaincre leurs élus de voter cette disposition pour le moins impopulaire, destinée à engranger des recettes de l’ordre de 13 milliards de dinars au profit du Trésor public, qui devra subventionner les prix des transports publics.
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