Sacré Cameroun…
Le pape effectuera sa première visite sur le continent en mars 2009. D’abord au Cameroun, pour préparer la deuxième assemblée spéciale du synode pour l’Afrique. Puis en Angola, à l’occasion du 500e anniversaire de l’évangélisation du pays. Les sollicitations, mais aussi les critiques, commençaient à se faire pressantes. Le Saint-Père a donc choisi d’annoncer lui-même ce déplacement en terre africaine, de façon inattendue, le 26 octobre, à Rome, lors de la messe de clôture de la XIIe assemblée générale ordinaire du synode des évêques. À Yaoundé, Benoît XVI dévoilera la base de travail du deuxième synode africain, qui se tiendra à Rome du 4 au 25 octobre 2009. Outre l’invitation officielle du président Biya et le lobbying mené par le nouvel ambassadeur camerounais auprès du Saint-Siège, Antoine Zanga, le Cameroun avait un atout : son bilinguisme. Lorsqu’il évoquait l’éventualité d’une visite papale, le Vatican prévoyait en effet une étape dans un pays francophone, une autre dans un pays anglophone, et une troisième dans un État lusophone. Le choix de Yaoundé permet de faire d’une pierre deux coups. Déception forcément chez les autres candidats. Mgr Sarr, cardinal-archevêque de Dakar et président de la Conférence épiscopale d’Afrique de l’Ouest, aurait aimé que le Sénégal figure parmi les étapes africaines du Saint-Père. La Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo, pays comptant la plus forte proportion de catholiques du continent, étaient aussi sur les rangs.
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