Doha poursuit sa médiation
Partenaire économique de la Mauritanie et terre d’exil de l’ancien président Maaouiya Ould Taya, le Qatar joue le médiateur entre pro- et antiputsch qui, depuis le renversement de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, se regardent en chiens de faïence. Le 28 octobre, un responsable de la Fondation arabe pour la démocratie (FAD), présidée par Cheikhna Moza Bint Nasser al-Misnad, épouse de l’émir, a eu l’autorisation de rencontrer « Sidi ». Après s’être entretenu avec son tombeur, le général Mohamed Ould Abdelaziz. Un souci d’équilibre dont Doha avait déjà fait preuve en septembre, accueillant successivement le ministre des Affaires étrangères nommé par la junte, Mohamed Mahmoud Ould Mohamedou, puis Jemil Ould Mansour, chef du parti Tawassoul et partisan du retour au pouvoir de Sidi.
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