Le cas Panapress
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Le premier coup de poker libyen dans les médias à vocation panafricaine remonte à 1999. Tripoli est entré dans le capital de l’Agence panafricaine de presse dans des circonstances différentes de celles d’Africa n°1. Agence spécialisée de la défunte Organisation de l’unité africaine (OUA) à sa création en 1983, elle a été liquidée en octobre 1997. Mais à partir du 29 novembre 1999, le processus de privatisation est entré dans sa phase finale. La « Pana » est devenue Panapress SA, une société anonyme regroupant des actionnaires publics, privés et de la société civile, avec un capital de 12,9 millions de dollars. Tripoli a acheté des parts pour un peu plus de 2 millions de dollars. Mais la présence d’investisseurs sénégalais, égyptiens, sud-africains, nigérians, camerounais, burkinabè, rwandais, kényans, limite son influence. Si elle a obtenu la délocalisation de la rédaction arabophone à Tripoli, Lagos est également en passe d’abriter la partie anglophone. Quant à l’Angola, il « soutient » le bureau lusophone, créé en 2001. Rien à voir donc avec le tandem constitué avec le Gabon pour diriger Africa n°1.
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