Gouvernement camerounais : Laurent Esso à la Justice, le transfert de l’année

Sur les rangs pour succéder au président Paul Biya, son ancien secrétaire général Laurent Esso a été transféré au ministère de la Justice. Où il a désormais la charge compliquée de gérer l’opération anti-corruption Épervier.

Laurent Esso. © D.R.

Laurent Esso. © D.R.

Clarisse

Publié le 27 décembre 2011 Lecture : 1 minute.

Fidèle parmi les fidèles du président camerounais, Laurent Esso sera resté secrétaire général de la présidence pendant six ans. Cet homme du sérail a tenu presque toutes les manettes depuis son arrivée au Palais en 1988 comme secrétaire général adjoint : cabinet civil et ministères de la Justice, de la Santé, de la Défense et des Affaires étrangères. Sa nomination à la Justice, qui peut être considérée comme une mesure d’éloignement à première vue, est avant tout une marque de confiance. Le magistrat de 69 ans conserve son rang de ministre d’État. Mais il est surtout chargé de la redoutable opération anticorruption Épervier, lancée en 2006 et qui semble s’enliser. La lenteur des instructions et l’absence de procès des personnes mises en cause, toujours en détention, appuient la thèse d’une opération politique. Pour la démentir, Esso est chargé d’un dossier prioritaire sur lequel il sera jugé : la mise en place du nouveau tribunal criminel spécial pour les crimes économiques. Pas simple pour celui qui reste placé dans la course à la succession. 

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