Cameroun : Amadou Ali, le luxueux joker de Paul Biya

Désormais vice-Premier ministre camerounais chargé des Relations avec les Assemblées, Amadou Ali, ancien garde des Sceaux, quitte le chaudron de l’opération Épervier pour les coulisses parlementaires.

Amadou Ali, vice-Premier ministre camerounais. © AFP

Amadou Ali, vice-Premier ministre camerounais. © AFP

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Publié le 27 décembre 2011 Lecture : 1 minute.

De nouvelles fonctions certes, mais il en faut plus pour ébranler le placide Amadou Ali. Ces derniers mois, les journaux camerounais ont fait leurs gros titres sur les confidences sur l’après-Biya auxquelles il s’est livré en 2009 auprès de Janet Garvey, l’ancienne ambassadrice des États-Unis, révélées par WikiLeaks (voir J.A. no 2644). Des voix ont appelé à son limogeage ou à sa démission. Il a laissé passer l’orage et n’a pas non plus vacillé quand, le 30 novembre, son proche collaborateur, le ministre délégué à la Justice Maurice Kamto, a démissionné pour des raisons que ni l’un ni l’autre n’ont encore dévoilées.

Objectif législatives 2012

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Ali en a vu d’autres… En reprenant un bureau à la présidence – où siège son ministère –, il se rapproche du chef de l’État, qui aura certainement besoin de son habileté pour tenir les députés issus des élections législatives de 2012 et, peut-être, les sénateurs, si la Haute Assemblée est finalement créée. 

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