Réfome de la filière cacao : négociants et transformateurs s’opposent
Sur le point d’aboutir en octobre, le projet de réforme de la filière cacao en Côte d’Ivoire bute sur un désaccord entre les multinationales d’une part, et les autres grands groupes étrangers de l’autre.
![Un navire est chargé de sacs de cacao, le 10 mai 2011, dans le port d’Abidjan. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2011/12/16/015122011184953000000011052011105347000000cote-ivoire.jpg)
Un navire est chargé de sacs de cacao, le 10 mai 2011, dans le port d’Abidjan. © AFP
Guerre ouverte au sein du Groupement des exportateurs de café-cacao (Gepex) de Côte d’Ivoire, dont les membres, en complet désaccord sur la réforme de la filière, s’écharpent allègrement lors des réunions interprofessionnelles. Les multinationales (ADM, Barry Callebaut, Cargill, Cémoi) souhaitent le maintien des avantages fiscaux dont ils bénéficient pour transformer leur produit localement avant de l’exporter. Ce que les autres groupes étrangers (Touton, Novel, Noble, Armajaro, Ecom Trading, CCT International) et les unions de coopératives considèrent comme de la concurrence déloyale.
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