Union africaine : où est passée Dlamini-Zuma ?
En lice pour succéder à Jean Ping à la tête de la Commission de l’Union africaine, la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma affiche une étrange discrétion.
![L’ex-femme de Jacob Zuma avec Hillary Clinton, à Washington en mars 2009. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2011/12/16/015122011172452000000025102011165032000000AF.jpg)
L’ex-femme de Jacob Zuma avec Hillary Clinton, à Washington en mars 2009. © AFP
Aucune interview dans les médias et peu de voyages à l’étranger… On savait la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma discrète, mais son absence dans la campagne pour la présidence de la Commission de l’Union africaine étonne. Apparemment, la perspective de passer cinq ans à Addis-Abeba ne l’enchante pas. « Je l’ai vue la semaine dernière, confie un haut fonctionnaire. Elle avait l’air très fatiguée et peu motivée. » Le ministère sud-africain des Affaires étrangères dément mollement : « Elle est consciente de l’importance du poste pour son pays et sait qu’elle est la mieux placée pour l’occuper. » Jacob Zuma a donc dû prendre les choses en main. Charles Nqakula, son ancien ministre de la Défense, et Lindiwe Zulu, sa conseillère diplomatique, ont été priés de voler au secours de son ex-épouse. Pretoria compte aussi beaucoup sur le président tanzanien, Jakaya Kikwete. Cela suffira-t-il ? Réponse début février 2012, lors du prochain sommet de l’UA.
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