Burkina Faso : pleins feux sur les PME

La capitale burkinabè Ouagadougou accueillera en février la seconde édition du forum Africallia consacré aux PME-PMI. Une vitrine pour le Burkina Faso, qui mise sur les petites entreprises.

L’avenue Kwame-Nkumah, en plein centre-ville de Ouagadougou. © Yempabou Ahmed Ouoba pour J.A

L’avenue Kwame-Nkumah, en plein centre-ville de Ouagadougou. © Yempabou Ahmed Ouoba pour J.A

Julien_Clemencot

Publié le 6 décembre 2011 Lecture : 1 minute.

Son marché intérieur et ses infrastructures n’ayant guère retenu l’attention des multinationales, le Burkina Faso veut faire des petites et moyennes entreprises (PME) l’un des principaux moteurs de son futur développement. Une stratégie dont le pays fait la promotion au travers du forum Africallia, organisé tous les deux ans à Ouagadougou. Cet événement consacré aux PME-PMI, tous secteurs confondus, permet aux décideurs de rencontrer leurs pairs, autant d’occasions pour établir des partenariats, jeter les bases de collaborations techniques ou décrocher des financements.

« En 2010, nous avions réuni 250 entreprises. Pour la seconde édition, les 23 et 24 février 2012, nous en attendons 400, avec pour chacune d’entre elles une quinzaine de rendez-vous répondant à leurs attentes », explique Gaspard Ouédraogo, vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso. Une trentaine de pays seront représentés : « Nous avons même invité des entreprises du Ghana, du Nigeria, d’Afrique du Sud et du Kenya afin d’atteindre une masse critique et d’intéresser des sociétés chinoises ou indiennes », précise Gaspard Ouédraogo.

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Un budget de 700 000 euros

L’événement a reçu le soutien financier (126 600 euros) de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et bénéficie du label d’Ubifrance, l’agence chargée du développement international des sociétés françaises.

Du côté du gouvernement burkinabè, on attend beaucoup du forum, dont le budget de 700 000 euros sera en partie financé par l’État. « Africallia s’inscrit parfaitement dans la réalisation de notre agenda économique. Il impulse une nouvelle dynamique afin de développer des industries locales, notamment dans l’agrobusiness, qu’il s’agisse des filières de ­transformation du beurre de karité, des produits issus du bétail, de la mangue ou, bien sûr, du coton, notre produit phare », indique Patiendé Arthur Kafando, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. 

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