Mustapha Bakkoury pilote le Plan solaire marocain

Mustapha Bakkoury, président du directoire de l’Agence marocaine pour l’énergie solaire (Masen), est chargé depuis fin 2009 de piloter le Plan solaire national

Ingénieur de formation, Mustapha Bakkoury a passé près de vingt ans chez BNP Paribas, BMCI ou encore à la tête de la caisse des dépôts et des consignations du royaume chérifien. © DR

Ingénieur de formation, Mustapha Bakkoury a passé près de vingt ans chez BNP Paribas, BMCI ou encore à la tête de la caisse des dépôts et des consignations du royaume chérifien. © DR

Publié le 17 juin 2013 Lecture : 1 minute.

À l’origine, rien ne prédestinait Mustapha Bakkoury à assumer la fonction de président du directoire de l’Agence marocaine pour l’énergie solaire (Masen). « Tout ce que je connais du soleil, c’est qu’il fait chaud ! », avait-il déclaré à un membre du gouvernement à l’époque de sa nomination par le roi Mohamed VI, en décembre 2009. Depuis, il a pris les rênes de la société anonyme à capitaux publics et c’est lui qui pilote le Plan solaire marocain.

Capacité de 2000 MW

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Ingénieur de formation, ce quadragénaire a passé près de vingt ans chez BNP Paribas, BMCI ou encore à la tête de la Caisse des dépôts et des consignations du royaume chérifien. Qu’importe son absence d’expérience dans les énergies renouvelables : il n’a pas reculé devant la perspective d’effectuer les études techniques et financières, ainsi que de superviser la maîtrise d’ouvrage et l’avancée des différents chantiers dans le cadre d’un plan qui prévoit la mise en place d’une capacité minimale de 2000 MW pour un investissement de 9 milliards de dollars. « C’est un projet de référence qui crédibilise le pays », affirmait-il au cours d’une conférence à Casablanca, en mars dernier. A l’horizon 2020, l’objectif du Maroc est de produire 14 % de son électricité à partir de l’énergie solaire. « Par la suite, nous pourrions exporter de l’électricité vers l’Europe », avance-t-il. Si tout se passe comme prévu, le secrétaire général du parti Authenticité et modernité aura réussi son pari en réduisant la dépendance du pays aux importations d’hydrocarbures.

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