Libye : Moussa Koussa accusé de torture par d’anciens détenus
Moussa Koussa, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Mouammar Kadhafi rallié à la rébellion, fait l’objet d’accusation de la part d’anciens détenus politiques libyens. Il aurait notamment joué un rôle dans le massacre de la prison d’Abou Salim.
![Moussa Koussa lors d’une conférence de presse, le 4 septembre 2011. © Mahmud Turkia/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2011/12/02/002122011165415000000moussakouss.jpg)
Moussa Koussa lors d’une conférence de presse, le 4 septembre 2011. © Mahmud Turkia/AFP
Ancien chef du « bureau d’exportation de la révolution » (et ancien ministre des Affaires étrangères de Kadhafi), Moussa Koussa, rallié à la rébellion deux mois après son déclenchement, pourrait, lui, être bientôt rattrapé par son passé. Installé au Qatar, où il réside dans une suite de l’hôtel Four Seasons de Doha, celui qui fut ambassadeur à Londres à la fin des années 1970 et s’illustra à l’époque dans la traque des opposants en exil fait en effet l’objet d’accusations précises de la part d’anciens détenus politiques libyens à Tripoli pour son rôle présumé dans le massacre de la prison d’Abou Salim – un millier d’islamistes exécutés le 29 juin 1996. « Moussa Koussa faisait partie de ceux qui nous ont interrogés. Il m’a personnellement torturé avec une matraque électrique », témoigne Muftah el-Thawadi, l’un des anciens dirigeants du Groupe islamique combattant libyen (GICL).
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