Libye : le dossier de Megrahi classé

Le Conseil national de transition libyen (CNT) a refusé de rouvrir le dossier El-Megrahi dans l’affaire de l’attentat de Lockerbie en 1988. L’ancien agent des sevices secrets ne sera pas l’objet d’un nouvel interrogatoire par les justices écossaise et américaine, qui en avait fait la demande.

Abdel Basset el-Megrahi au cours du interview avec Reuters TV, le 3 octobre à Tripoli. © Reuters

Abdel Basset el-Megrahi au cours du interview avec Reuters TV, le 3 octobre à Tripoli. © Reuters

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Publié le 30 novembre 2011 Lecture : 1 minute.

Abdel Basset el-Megrahi ne sera pas entendu à nouveau par les justices écossaise et américaine, qui en ont pourtant fait la demande. Le Conseil national de transition (CNT) libyen l’a répété à la mi-novembre : le dossier de l’unique condamné dans l’affaire de l’attentat de Lockerbie, en 1988, est « classé » et ne saurait être rouvert. « J’ai tout dit au CNT, je n’ai plus rien à révéler, qu’on me laisse mourir en paix », plaide cet ancien agent des services secrets.

Un cancer en phase terminale

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Atteint d’un cancer de la prostate en phase terminale, Megrahi survit à Tripoli depuis sa libération, en 2009. À l’occasion, il sert de cobaye à un nouveau traitement hormono-thérapeutique censé retarder la mort des malades. Son domicile a été pillé par les rebelles lors de la chute de Tripoli. Il aurait reconnu que l’attentat de Lockerbie avait été commandité par Mouammar Kadhafi en personne, et mis au point par son bras droit, Abdallah Senoussi. 

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