Énergie solaire : pleins feux sur le Maroc

Le 17 novembre, le Maroc s’est vu attribuer un prêt inédit de la part de la Banque Mondiale, en vue de contribuer au développement de son énergie solaire.

Le Plan national marocain prévoit d’atteindre 2 000 MW de production solaire d’ici à 2020. © AFP

Le Plan national marocain prévoit d’atteindre 2 000 MW de production solaire d’ici à 2020. © AFP

Publié le 29 novembre 2011 Lecture : 1 minute.

Le 17 novembre, la Banque mondiale a indiqué qu’elle accordait un prêt record de 297 millions de dollars (219 millions d’euros) au Maroc pour contribuer au financement du projet de centrale solaire à concentration de Ouarzazate, dans le sud du pays. « Il s’agit d’une avancée historique vers la réalisation de l’une des premières centrales nord-africaines à grande échelle de ce type », a expliqué la Banque. D’une capacité de 500 MW – soit la moitié de la puissance d’une centrale nucléaire classique –, le site occupera la surface de plusieurs terrains de football.

Une première tranche de 160 MW sera d’abord mise en route. Puis la centrale, opérationnelle en 2014, alimentera en électricité l’équivalent de 90 000 habitations. Le projet repose sur une technologie récente, plus chère mais plus performante : des centaines de miroirs mobiles concentrent les rayons solaires vers un capteur qui alimente une turbine produisant l’énergie.

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La centrale de Ouarzazate s’inscrit dans le cadre du Plan national marocain, qui prévoit d’atteindre une capacité de production d’énergie solaire de 2 000 MW d’ici à 2020, pour un coût de 9 milliards de dollars (6,6 milliards d’euros). « La première phase du projet de Ouarzazate est décisive pour le succès du programme d’ensemble », a indiqué Mustapha Bakkoury, le président du directoire de la Masen, l’Agence marocaine de l’énergie solaire. 

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