Bénin – France : Boni Yayi en VRP à Paris
Le président béninois Boni Yayi, en visite en France, s’est entretenu avec le chef de l’État Nicolas Sarkozy sur l’immigration, l’éducation, l’intensification de la piraterie dans le Golfe de Guinée. Et en a profité pour évoquer la candidature béninoise aux présidences de la Cedeao et de l’Union Africaine.
Nicolas Sarkozy a reçu le 8 novembre Boni Yayi. © Philippe Wojazer/REUTERS
Publié le 17 novembre 2011 Lecture : 1 minute.
Lors de sa récente visite de travail en France (7-12 novembre) au cours de laquelle il a été reçu par Nicolas Sarkozy (le 8), le président béninois Boni Yayi a remercié son interlocuteur pour son soutien financier à la Liste électorale permanente informatisée (Lepi) et évoqué la recrudescence de la piraterie dans le golfe de Guinée. Il a aussi parlé immigration avec Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur, coopération avec Henri de Raincourt et éducation avec l’ancien ministre Alain Madelin, aujourd’hui président du Groupement d’intérêt public pour l’éducation numérique en Afrique.
Officiellement, Boni Yayi « n’a pas demandé à Paris de soutenir » la candidature de son pays à la présidence de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). « Mais il a plaidé pour elle », reconnaît un diplomate béninois. En vertu du principe de rotation par ordre alphabétique décidé en 2006, le poste doit revenir au Bénin. Problème : le Burkina est également sur les rangs. Une décision doit intervenir avant le prochain sommet de l’organisation, en décembre.
Autre candidature : la présidence tournante de l’Union africaine, qui doit être renouvelée lors du sommet d’Addis-Abeba, en janvier. Après l’Afrique centrale en 2011 (Teodoro Obiang Nguema, Guinée équatoriale), c’est le tour de l’Afrique de l’Ouest. « Le Bénin est intéressé », confirme un proche collaborateur du chef de l’État.
