Les 50 qui font la Côte d’Ivoire

Entre reconstruction, réconciliation nationale et relance de l’économie, la Côte d’Ivoire a entamé sa refondation après une décennie de crise. Rencontre avec ceux et celles qui marquent cette nouvelle période.

Une nouvelle Côte d’Ivoire s’installe et tente de tourner une page sombre de son histoire. © D.R

Une nouvelle Côte d’Ivoire s’installe et tente de tourner une page sombre de son histoire. © D.R

Publié le 30 novembre 2011 Lecture : 1 minute.

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Les 50 qui font la Côte d’Ivoire

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Depuis la chute de Laurent Gbagbo, le 11 avril dernier, une nouvelle Côte d’Ivoire s’installe et tente de tourner une page sombre de son histoire. À la manœuvre : le chef de l’État, Alassane Ouattara, hyperprésident pour les uns, grand orchestrateur pour les autres. Conseils des ministres à l’ordre du jour calibré, administration remise au travail avec vigueur, hommes de confiance aux postes clés, objectifs chiffrés et évaluation des résultats obtenus… La méthode Ouattara se décline à la façon d’un management appris dans les grandes écoles de commerce.

Le style est à la rupture. Au-delà de l’inévitable valse dans les ministères, des disgrâces prononcées, des exils forcés et des poursuites judiciaires lancées contre les barons de l’ancien régime, il est normal, dans ces conditions, que de nouvelles figures apparaissent. Jeune Afrique en a retenu cinquante, en excluant volontairement le chef de l’État tant son rôle est évident.

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Autour du président, des décideurs politiques incarnent l’alternance, d’autres assurent une certaine forme de continuité. Le dosage est subtil et ne doit rien au hasard. Dans la sphère économique, les « big boss » à la stature indiscutable ont su rebondir. Et puis, la Côte d’Ivoire a la chance d’avoir des sportifs, des artistes, des journalistes, des intellectuels et des leaders associatifs qui pratiquent, non sans un certain talent, le dépassement de soi pour aller vers l’autre.

La réconciliation nationale dans un pays profondément meurtri relève de la catharsis. La refonte de l’armée autour de deux camps qui se sont fait la guerre – les ex-Forces de défense et de sécurité (FDS) de Gbagbo et les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) de Ouattara – s’apparente à une mission impossible. La relance d’une économie exsangue peut nourrir le scepticisme. À ces cinquante-là de ne pas décevoir. 

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