Algérie : la coûteuse sécurité de la crise libyenne
Combien coûte à l’Algérie la surveillance stricte de sa frontière avec la Libye ? Une augmentation de 30 % du budget de la défense est prévue…
![Surveiller quelque 1000 km de frontières est un défi budgétivore. © Reuters](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2011/10/03/006102011181442000000algerielibyereuters.jpg)
Surveiller quelque 1000 km de frontières est un défi budgétivore. © Reuters
La décision du gouvernement d’Ahmed Ouyahia de fermer la frontière algéro–libyenne au lendemain du débarquement, le 29 août, d’une partie de la famille Kadhafi se révèle compliquée à mettre en œuvre : comment surveiller quelque 1 000 km de désert en l’absence de toute autorité de l’autre côté de la frontière ? C’est pourtant une nécessité : l’enquête balistique entreprise après l’attentat contre la base aérienne de Jijel, dans la nuit du 26 au 27 septembre, a démontré que les armes utilisées provenaient des arsenaux libyens pillés au cours des derniers mois. Mais le dispositif à mettre en place est coûteux, tant sur le plan matériel que sur le plan humain (40 000 hommes, plus 20 000 autres pour assurer les rotations). C’est l’une des raisons pour lesquelles le projet de loi de finances 2012 prévoit une augmentation de 30 % du budget de la défense.
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