Pêche : la Guinée dans le collimateur de l’Europe
Maria Damanaki, la commissaire aux Affaires maritimes et à la Pêche de l’Union européenne, a menacé la Guinée de sanctions commerciales pour sa non-coopération en matière de lutte contre la pêche illicite.
La Guinée risque un carton rouge. Après avoir averti huit pays en novembre dernier pour leur non-coopération en matière de lutte contre la pêche illicite, la Commission européenne tape du poing sur la table. « Si les Fidji, le Togo, le Sri Lanka et le Panama ont fait des progrès sensibles, aucune avancée significative n’a pu être constatée au Belize, au Cambodge et en Guinée », tonne Maria Damanaki, la commissaire aux Affaires maritimes et à la Pêche de l’Union européenne (UE), qui menace ces trois états de sanctions commerciales, tandis qu’une mission d’évaluation est en cours au Vanuatu.
Risque d’interdiction de vente dans l’Union
Ces huit pays avaient été sommés par l’UE d’améliorer leur système juridique et de contrôle, conformément aux règles internationales. Dans le cas contraire, ils risquent de voir leur production de pêche interdite de vente dans l’UE. C’est ce qui pourrait arriver à la Guinée, qui comme les autres disposait pourtant d’un délai de six mois pour se mettre en conformité.
Le Conseil européen pourrait prendre des sanctions avant la fin du mois de juin, sur proposition de la Commission.
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