Cameroun : Mila Assouté, les raisons d’une défection
Alors qu’il avait annoncé sa candidature à l’élection présidentielle camerounaise en mai, l’opposant Pierre Mila Assouté y a renoncé, et restera en exil en France.
![Paul Biya, au pouvoir depuis 29 ans, se présente à la prochaine élection présidentielle. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2011/09/23/022092011163840000000paul.gif)
Paul Biya, au pouvoir depuis 29 ans, se présente à la prochaine élection présidentielle. © AFP
L’opposant camerounais Pierre Mila Assouté avait annoncé, fin mai, à Paris, où il s’est exilé, son intention de déposer sa candidature à la présidentielle du 9 octobre. Il n’en a rien fait. Le président du Rassemblement démocratique pour la modernité du Cameroun (RDMC) a renoncé à rentrer au pays, redoutant les suites des actions en justice qu’il a intentées contre l’État du Cameroun dans l’affaire Camair.
Le 11 juin, un juge de Yaoundé a demandé l’application des arrêts du 26 avril 2007 et du 22 mai 2008 de la cour d’appel de Paris, qui le condamnent notamment à payer 50 000 euros en remboursements de frais, dommages et intérêts, etc.
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