Tunisie : 


Faiza Skandrani, la littéraire féministe

Éditrice tunisienne.

« Il est hors de question de rester spectatrices ». © ONS ABID pour J.A.

« Il est hors de question de rester spectatrices ». © ONS ABID pour J.A.

Publié le 7 septembre 2011 Lecture : 1 minute.

Aussi grande qu’éloquente, cette passionnée de littérature française est aussi une pasionaria de l’égalité et de la parité. Faiza Skandrani a fait de la cause des Tunisiennes la sienne propre, si bien qu’elle a surmonté de gros problèmes de santé. À 59 ans, cette éditrice spécialiste en communication a mis à profit tous les moyens à sa disposition : réseaux sociaux, lobbying, rencontres avec des femmes partout dans le pays, actions visant à interpeller les gouvernants pour les sensibiliser à la présence des femmes en politique.

« Il est hors de question de rester spectatrices », dit-elle. Tête chercheuse de compétences féminines « engagées et porteuses de progrès pour le pays », elle encourage des femmes, à travers le Groupe d’appui à la démocratie paritaire, qu’elle a fondé, à se présenter sur des listes indépendantes à l’élection de la Constituante. Avec acharnement, elle défend les acquis des Tunisiennes, dénonce les dangers des extrémismes, se bat pour une démocratie paritaire et respectueuse et s’oppose aux pratiques d’exclusion et de marginalisation de ses concitoyennes dans les instances de décision.

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« Les femmes, souligne-t-elle, quelle que soit leur obédience, doivent défendre ensemble une vision progressiste de la société qui irait vers une amélioration et non vers une régression du code du statut personnel. Pour beaucoup, le CSP est aujourd’hui dépassé. Il est grand temps de le faire progresser vers la parité et l’égalité des chances. » 

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