Tunisie : les « rebelles » de l’aéroport étaient des flics d’élite

Trois des quatre unités d’élite de la police tunisienne ont participé à la « rébellion de l’aéroport de Tunis-Carthage », le 14 janvier.

Le lieutenant-colonel Samir, la famille Trabelsi souhaiterait sa mort à présent. © AFP

Le lieutenant-colonel Samir, la famille Trabelsi souhaiterait sa mort à présent. © AFP

Publié le 25 août 2011 Lecture : 1 minute.

Ce jour-là, en début d’après-midi, alors que la capitale était le théâtre d’énormes manifestations populaires, le lieutenant-colonel Samir Tarhouni, patron de la brigade antiterroriste (BAT), a pris avec douze de ses hommes l’initiative d’arrêter vingt-huit membres des familles Trabelsi et Ben Ali qui tentaient de fuir à l’étranger. Ses patrons au ministère de l’Intérieur l’ayant sommé de les relâcher sur-le-champ, il a refusé et appelé à la rescousse des renforts de la BAT, puis de l’unité spéciale de la garde nationale (USGN), puis du groupe des forces spéciales (GFS).

Au total, cent soixante-dix commandos ont ainsi pris le contrôle de l’aéroport. À en croire certaines indiscrétions dans les milieux sécuritaires, Belhassen et Imed, deux des frères de Leïla Trabelsi, l’épouse du président déchu, ne rêvent aujourd’hui que d’éliminer Samir Tarhouni.

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