Beac : trois libérations et un scandale

Près de deux ans après l’explosion du scandale de la Beac révélé par Jeune Afrique, le procès n’a toujours pas eu lieu. Mais les premières libérations « provisoires » ont commencé.

Siège de la Beac, à Yaoundé. © Diego Ravier pour J.A.

Siège de la Beac, à Yaoundé. © Diego Ravier pour J.A.

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Publié le 4 août 2011 Lecture : 1 minute.

Trois des principaux protagonistes du scandale des détournements de fonds à la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) ont été discrètement mis en liberté provisoire à la mi-juillet. Armand Brice Nzamba, ex-comptable au bureau parisien de la Beac, Marion Karin Leflem, son épouse, et Maurice Moutsinga, ancien directeur de la comptabilité et du contrôle budgétaire au siège de Yaoundé, étaient incarcérés à Libreville depuis octobre 2009. Décidé pour des raisons de santé, cet élargissement intervient alors que le procès devrait avoir lieu, en principe, à la fin de l’année. Rappelons que cette affaire, à laquelle sont mêlés plusieurs autres anciens cadres de la Beac qui n’ont jamais été inquiétés, porte sur quelque 31 millions d’euros « volatilisés » entre 2004 et 2008. J.A. l’avait révélée en septembre 2009.

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