La Francophonie mobilise sa jeunesse à Nouakchott

Après Casablanca, Ouagadougou et Tunis, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) organisait la 4e édition de son école d’été dans la capitale mauritanienne, du 19 au 24 juillet. Au programme, les migrations internationales.

Le drapeau de la Francophonie. © OIF

Le drapeau de la Francophonie. © OIF

Publié le 1 août 2011 Lecture : 2 minutes.

Cent jeunes chefs de file de la société civile représentant le monde francophone, sélectionnés sur concours et âgés de 18 à 30 ans, se sont retrouvés du 19 au 24 juillet au Palais des congrès de Nouakchott. Le thème retenu pour cette 4e école d’été de la Francophonie par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), en partenariat avec le gouvernement mauritanien et la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (Confejes), était celui des migrations internationales.

« Nous devons lui éviter [à la jeunesse, NDLR] des aventures périlleuses. Ce qui passe par la connaissance des lois et réglementations internationales, a souligné Youssouf Fall, secrétaire général de la Confejes. C’est pourquoi, ici, en terre mauritanienne, pays de mobilité des peuples et de transit, nous avons tenu à poser la problématique des migrations. » Pour nourrir la réflexion, Le Ventre de l’Atlantique, de la romancière sénégalaise Fatou Diome, qui aborde le thème de l’émigration et de ses mirages, a été distribué à l’ensemble des participants.

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À cette mise en garde contre un ailleurs incertain est venue se greffer l’actualité du continent. « Nous sommes secoués de toutes parts par des révolutions, des actes inédits, explique l’ancien ministre sénégalais Ousmane Paye, conseiller spécial du secrétaire général de l’OIF. Ce que nous entendons depuis le début de l’année, ce sont des voix qui nous envoient des messages auxquels nous n’avons pas le droit d’être sourds. »

Hyperactifs

Pendant six jours, les participants ont planché avec des experts au sein d’ateliers consacrés au développement des technologies de l’information et de la communication (TIC), à la création et à la gestion de microentreprises, aux droits des travailleurs migrants, ainsi qu’à l’impact des migrations sur l’environnement.

Qu’ils soient venus de Guinée, des Seychelles, de Roumanie ou du Vietnam, ces jeunes sont tout sauf oisifs. « Pour preuve, dit la déléguée béninoise, Lurhielle Junior Dossou-Yovo, les travaux de restitution des projets fixés lors de l’école d’été de Tunis, en 2010. En moins d’un an, nous avons participé à des actions aussi diverses que le drainage d’eaux usées au Burundi, l’enracinement de la démocratie en Côte d’Ivoire ou la sensibilisation pour la participation aux élections au Cameroun. Et, grâce aux réseaux sociaux, nous faisons énormément de choses. Plus rien ne nous échappe. » Leur jardin de demain, ils le cultivent déjà.

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