Les barrages de la discorde

Publié le 19 juillet 2011 Lecture : 1 minute.

Face au pétrole cher et au réchauffement climatique, des pays émergents misent sur la construction de barrages, mais ceux-ci ne font pas l’unanimité. China Three Gorges Corporation veut en construire quatre dès 2012 (43,3 milliards d’euros d’investissement), dont la capacité installée (43 millions de kilowatts) sera deux fois plus élevée que celle du très contesté barrage des Trois-Gorges (glissements de terrain, sécheresse…). En Turquie, c’est le barrage d’Ilisu (1,2 milliard d’euros), prévu pour 2013, qui est remis en question : il doit produire 3,8 milliards de kilowattheures par an et irriguer 1,7 million d’hectares, mais le déplacement de 78 000 personnes fait polémique.

Quant aux cinq projets de barrages en Patagonie (20 % de la production d’électricité du Chili), ils sont toujours bloqués par les écologistes. Controversé depuis quarante ans (déplacement de 50 000 personnes), celui de Belo Monte, en Amazonie, a eu le feu vert des autorités en juin. Il produira 10 % de l’énergie du pays. Malgré ces conflits, les entreprises turques, chinoises, russes, indonésiennes, malaises ou thaïlandaises commencent à compter sur le marché mondial de la construction de barrages (3 000 par an).

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