Côte d’Ivoire : « IB » victime d’un crime de guerre ?

Le chef du « commando invisible » d’Abidjan, Ibrahim Coulibaly, a-t-il été victime d’un crime de guerre des Forces républicaines de Côte d’Ivoire ?

IB, un serial putschiste très encombrant. © Rebecca Blackwell/Sipa

IB, un serial putschiste très encombrant. © Rebecca Blackwell/Sipa

Christophe Boisbouvier

Publié le 20 juillet 2011 Lecture : 1 minute.

C’est la thèse du Collectif pour la justice sur l’assassinat d’IB en Côte d’Ivoire (CJA-IB), qui, le 15 juillet à La Haye, a porté plainte auprès du procureur de la Cour pénale internationale, Louis Moreno-Ocampo. Son argument : le 27 avril, jour de l’assaut lancé par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) contre la maison d’Abidjan où il s’était réfugié, le chef du « commando invisible » d’Abobo était désarmé et vêtu en civil, de même que ses six compagnons tués en même temps que lui. La veille, au terme de plusieurs jours de négociations avec l’Onuci, le groupe avait déposé les armes dans l’espoir d’un accord avec les FRCI.

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