Pro-Gbagbo, pro-Ouattara… Ils sont (presque) tous passés par la Fesci
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La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) acquise à l’ancienne majorité présidentielle ? Oui, mais pas seulement. Charles Blé Goudé, fidèle de Laurent Gbagbo, a certes été à sa tête, de 1998 à 2000, mais il avait succédé à son frère ennemi, et proche d’Alassane Ouattara, Guillaume Soro (de 1995 à 1998). De la même manière, le fondateur du mouvement, Martial Ahipeaud, a créé son propre parti, l’Union pour le développement et les libertés (UDL), et est resté très proche de l’ex-chef de l’État. Mais c’est aussi un ancien « fesciste », Yayoro Karamoko (militant de 1990 à 1998) qui dirige aujourd’hui la jeunesse du Rassemblement des républicains, le parti de Ouattara. Sans compter les centaines d’inconnus qui gravitent dans les formations politiques de tous bords… « Dans l’administration, la justice ou la presse, il y a des représentants de la Fesci partout ! » conclut Didier Depri, journaliste au quotidien Notre Voie… et militant de la première heure du syndicat.
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