Gabon : Ping brigue un deuxième mandat et agace Bongo

Au Palais du bord de mer de Libreville, on peine de plus en plus à cacher son agacement à l’égard de Jean Ping, le président (gabonais) de la Commission de l’Union africaine. Celui-ci brigue un deuxième mandat sans l’approbation du président gabonais Ali Bongo Ondimba.

Le président de la Commission de l’UA, à l’hôtel Prince de Galles à Paris, le 14 janvier. © Vincent Fournier pour Jeune Afrique

Le président de la Commission de l’UA, à l’hôtel Prince de Galles à Paris, le 14 janvier. © Vincent Fournier pour Jeune Afrique

MARWANE-BEN-YAHMED_2024

Publié le 29 juin 2011 Lecture : 1 minute.

Il est notamment reproché à Jean Ping, actuellement occupé par le 17e sommet de l’UA, d’avoir réuni les ambassadeurs des pays membres de la Cemac à Addis-Abeba pour les informer de sa volonté de rempiler pour un second mandat en février 2012, sans en avoir averti préalablement Libreville. Certains rappellent que c’est feu Omar Bongo Ondimba (OBO) qui l’a présenté et s’est démené pour obtenir son élection, et que la moindre des choses serait que le chef de l’État ne soit pas le dernier consulté…

Une question de principe

la suite après cette publicité

Si Ali Bongo Ondimba n’est pas opposé par principe à un second mandat de Ping, il ne goûte guère le comportement de son compatriote et attend de lui qu’il fasse le voyage de Libreville pour faire part de ses intentions. Depuis la mort d’OBO, les relations entre eux sont fraîches. Après le décès de « Papa », Jean Ping, mais aussi Paul Toungui, actuel ministre des Affaires étrangères et compagnon de Pascaline Bongo, avaient appelé l’Élysée pour se positionner dans la course à sa succession…

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Jean Ping, Président de la Commission de l’Union africaine. © Reuters

Le Niger retrouve l’Union africaine à Malabo

Contenus partenaires