Libéria : présidentielle, tous en lice

La campagne s’ouvrira le 5 juillet et, déjà, les candidats affichent leurs ambitions.

Ellen Johnson-Sirleaf en mars 2006 à Paris. © Vincent FOURNIER/Jeune Afrique

Ellen Johnson-Sirleaf en mars 2006 à Paris. © Vincent FOURNIER/Jeune Afrique

Publié le 29 juin 2011 Lecture : 1 minute.

Ambiance préélectorale au Liberia. Le 23 août, les électeurs devront se prononcer par référendum sur trois propositions de modifications de la loi électorale. Le scrutin présidentiel suivra de peu (il est prévu pour le mois d’octobre), et les ambitions sont déjà affichées.

Très attendu, le match retour entre Ellen Johnson-Sirleaf, présidente sortante du Liberia, et George Weah n’aura pas lieu. Le Congrès pour le changement démocratique (CDC, principal parti d’opposition) a décidé, début mai, que l’ex-footballeur, éliminé au second tour de l’élection de novembre 2005, ne porterait pas ses couleurs. Colistier de Winston Tubman, Weah est condamné au banc de touche.

la suite après cette publicité

Mieux outillé

Fonctionnaire international, le neveu de l’ex-président William Tubman est moins connu du grand public, bien qu’ayant été garde des Sceaux sous Samuel Doe. Les délégués du CDC l’ont toutefois jugé mieux outillé pour affronter Ellen Johnson-Sirleaf dans les urnes. À 73 ans, la présidente sortante se présente pour un second mandat. Formée aux États-Unis, elle aurait les faveurs du département d’État américain.

Également sur les rangs, Prince Johnson. Ancien seigneur de guerre, surnommé « le monstre de Nimba » (son fief natal, dans le nord du Liberia) pendant les années de sang (1989-2003), il s’est fait élire sénateur en 2005. La commission électorale a autorisé son parti, l’Union nationale pour le progrès démocratique, à présenter un candidat, au grand dam des victimes de guerre.

Dernier à arriver sur la scène politique, le pasteur Kennedy Sandy, autoproclamé candidat des jeunes. Lui vient tout droit des États-Unis, où il réside depuis plusieurs années. Sa candidature est liée au référendum du mois d’août : les électeurs devront notamment dire s’ils souhaitent que l’on continue à exiger des candidats à la présidentielle qu’ils aient séjourné dix ans dans le pays. 

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Ellen Johnson-Sirleaf lors de sa visite à Washington, le 27 mai 2010. © AFP

Après Sirleaf, Sirleaf…

Contenus partenaires