Gestion des données : les câbles arrivent
Ils ont pour noms Seacom, Eassy, Teams ou Lion. Et abreuvent l’Afrique de milliers de gigabits. Le dernier-né, Wacs, sera ouvert en 2012 sur la façade atlantique.
Télécoms : la fibre « corporate »
En avril, un consortium d’entreprises, parmi lesquelles MTN, Vodacom, Tata et Telkom, a terminé l’installation à Yzerfontein (Afrique du Sud) du West Africa Cable System (Wacs), qui longe la côte ouest-africaine. D’un coût de 650 millions de dollars (455 millions d’euros), il doit être lancé début 2012. De l’autre côté du continent, trois réseaux relient désormais l’Afrique de l’Est : Seacom, Eastern Africa Submarine System (Eassy) et The Eastern African Marine System (Teams). Un quatrième réseau, Lower Indian Ocean Network (Lion), qui relie Madagascar et l’île Maurice, sera déployé au Kenya en passant par Mayotte courant 2012.
Seacom a annoncé en mars que deux ans seulement après son lancement ses services ont été étendus au Botswana, au Lesotho, en Namibie, au Swaziland et au Zimbabwe… et qu’au moins cinq nouveaux pays suivront d’ici à la fin de 2011. Après des ruptures de câbles l’année dernière, Seacom a dû acheter un taux de capacité plus important sur le réseau de Teams. La compagnie a aussi eu du mal à installer un câble en mer Rouge. Les négociations ont été ralenties par les révolutions qui touchent le Moyen-Orient. Le réseau s’étend actuellement d’Afrique de l’Est à Bombay en passant par Marseille, à travers le système Sea-Me-We-4, dont les coupures répétées affectent les utilisateurs en Afrique du Sud.
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Télécoms : la fibre « corporate »
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