Maroc : le calendrier des réformes
Le référendum constitionnel marocain pourrait se tenir le 1er juillet et des élections législatives anticipées le 7 octobre.
![Entouré de son fils et de son frère, Mohammed VI s’est adressé à la nation le 9 mars. © Service Photo PR](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2011/06/08/008062011163506000000discours-du-roi.jpg)
Entouré de son fils et de son frère, Mohammed VI s’est adressé à la nation le 9 mars. © Service Photo PR
Référendum constitutionnel le 1er juillet, précédé de quinze jours de campagne, et législatives anticipées le 7 octobre. Telle est la dernière mouture, non encore officielle et donc susceptible de légères modifications, du calendrier démocratique marocain. Un train de réformes sur lequel le mouvement de protestation dit du 20 février a de moins en moins de prise. D’abord, parce qu’il tend à s’étioler et à se diluer. Ensuite, parce que le pouvoir est désormais résolu à interdire et, le cas échéant, à réprimer toute manifestation au sein de laquelle les islamistes de Justice et Bienfaisance, l’association du Cheikh Yassine, seraient majoritaires. Ce qui, assure-t-on de source sécuritaire à Rabat, serait le cas dans 80 % des marches et sit-in qui ont eu lieu depuis un mois.
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