RDC : élections express
Une loi électorale enfin votée à l’Assemblée le 25 mai, une révision du fichier électoral en cours mais qui subit de gros retards, une distribution chaotique des kits électoraux… La RDC vit dans l’urgence dans la perspective du 28 novembre.
« Les délais ne sont pas tenables », estime un expert électoral, qui s’interroge déjà sur le crédit d’une élection organisée dans ces conditions. Sa crainte : que cet empressement ne débouche sur une crise politique. Le calendrier prévu ouvre, en effet, la voie à un risque d’inconstitutionnalité puisque l’annonce des résultats provisoires, fixée au 6 décembre, interviendrait au lendemain de l’expiration du mandat actuel de Joseph Kabila. Que fait-on en cas de contestations ?
Deuxième épine, le financement de ces élections présidentielle et législatives évaluées à 221 millions de dollars (environ 157 millions d’euros), dont 84 millions d’apports internationaux. Kinshasa aurait déjà demandé une rallonge, prévoyant un dépassement du budget. Les bailleurs ont opposé une fin de non-recevoir.
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