Tunisie : le transport public se rebiffe
Automobiles : à quand des usines africaines ?
Attribué en 2009 à des concessionnaires appartenant à des proches de Ben Ali, le renouvellement des bus des sociétés publiques de transport tunisiennes est la parfaite illustration des pratiques népotiques de l’ancien régime. Au total, l’affairisme du « clan » au pouvoir aurait induit un surcoût d’environ 14 millions d’euros, sur un marché estimé à 150 millions d’euros pour l’achat de 1 000 bus.
« Sur chaque exemplaire, notre prix était inférieur de 50 000 dinars [25 000 euros, NDLR], mais c’est quand même Ennakl, propriété de Sakhr el-Materi, qui a décroché le gros des commandes », confirme Férid Abbas, distributeur Volvo, retenu pour fournir des bus articulés. Ce temps est révolu : plus question, pour les entreprises publiques de transport, d’assumer les dérives de l’ancien régime. Certaines refusent même de payer les bus commandés, mettant en difficulté les concessionnaires autrefois privilégiés et aujourd’hui confisqués… par l’État. Bref, un vrai casse-tête pour les autorités.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Automobiles : à quand des usines africaines ?
Les plus lus
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- CAF : entre Patrice Motsepe et New World TV, un bras de fer à plusieurs millions d...
- Lutte antiterroriste en Côte d’Ivoire : avec qui Alassane Ouattara a-t-il passé de...
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour quelques centaine...
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?