Pendant ce temps, dans l’opposition camerounaise…
John Fru Ndi devra encore attendre avant de recevoir l’investiture de son parti. Le congrès du Social Democratic Front (SDF) a été renvoyé à une date indéterminée. La formation réserve sa décision de participer à la présidentielle jusqu’à la prise en compte de ses exigences de transparence. Elections Cameroon (Elecam), l’instance chargée d’organiser le scrutin, a été modifiée par une loi votée début mars, mais ne trouve toujours pas grâce aux yeux du SDF. Elecam, qui passe de 12 à 18 membres, a désormais interdiction de publier les tendances du scrutin (il doit transmettre les chiffres au Conseil constitutionnel) : une nouveauté particulièrement décriée.
L’autre probable candidat de l’opposition, Adamou Ndam Njoya, a été réélu fin avril à la tête de l’Union démocratique du Cameroun (UDC) et se prépare à entrer en campagne, tandis que Jean-Jacques Ekindi, qui entend tirer profit d’internet pour lancer des appels de fonds, profite de la promotion en Europe de son livre, Politiques du Cameroun et d’Afrique, les défis, (éd. Amalthée), pour se faire entendre.
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