Une banque de CO2 sans dividendes
À la poursuite du Gabon vert
En tant que scientifique en chef pour les négociations menées par le Gabon dans le cadre de la Convention-Cadre des Nations unies sur le changement climatique, Lee White a accompagné Ali Bongo Ondimba au sommet de Copenhague de décembre 2009. Il a surtout participé aux négociations sur le mécanisme de Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+), qui vise à apporter une compensation aux pays en développement agissant en ce sens.
Selon la cartographie des stocks de carbone établie par l’Institut de recherche en écologie tropicale (Iret) de Libreville en partenariat avec des équipes britanniques et américaines, chaque hectare de la forêt gabonaise retient 2 tonnes de CO2 par an. Compte tenu de la proposition faite en 2010 de fixer le prix de la tonne de CO2 à 17 euros, ses 22 millions d’hectares de forêt pourraient donc rapporter au Gabon près de 750 millions d’euros. Soit environ le quart de son budget annuel. Est-ce réaliste, est-ce « soutenable » ? Pour le moment, aucun fonds ne s’est matérialisé.
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