Côte d’Ivoire : que faire de Laurent Gbagbo ?

Publié le 18 mai 2011 Lecture : 1 minute.

En résidence surveillée à Korhogo depuis le 13 avril, Laurent Gbagbo a été entendu par le procureur de la République d’Abidjan, Simplice Kouadio Koffi, le 7 mai, dans le cadre de l’enquête préliminaire contre les époux Gbagbo et les principales figures de leur entourage. Les faits qui pourraient lui être reprochés, selon le ministre de la Justice, Jeannot Kouadio Ahoussou : atteinte à la sûreté de l’État, achat illégal d’armes et détournement de fonds publics. Le président Ouattara souhaite faire la lumière sur les crimes politiques et économiques commis depuis l’auto-investiture de Gbagbo, le 4 décembre 2010. À l’issue des auditions, le procureur de la République devrait ouvrir une instruction et procéder à des mises en examen. « Nous avons exclu ce qui relève de la compétence de la Cour pénale internationale (CPI), comme les crimes contre l’humanité », précise le ministre ivoirien de la Justice.

Les services du procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, ont prévu d’ouvrir une enquête sur « les massacres commis de façon systématique ou généralisée en Côte d’Ivoire ». Laurent et Simone Gbagbo – ainsi que certains de leurs proches – sont donc sous la menace d’un procès à Abidjan et à La Haye. Que risquent-ils ? Des peines d’emprison­nement. En attendant, la justice ivoirienne a d’ores et déjà ordonné le gel des avoirs du couple Gbagbo ainsi que de 146 autres personnalités.

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