Me Collard et la sirène du Front national
Le célèbre avocat Gilbert Collard, défenseur de Laurent Gbagbo, entre autres, n’est pas insensible au charme de la nouvelle présidente du Front national, Marine Le Pen. C’est du moins ce qu’il a confié à un hebdomadaire français.
![Maître Gilbert Collard, le 2 novembre 2007, à Paris. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2011/05/20/020052011183738000000collardafp.jpg)
Maître Gilbert Collard, le 2 novembre 2007, à Paris. © AFP
Ils s’avancent avec des pudeurs de rosière, mais tout le monde l’a compris : l’affaire est sérieuse. Après Robert Ménard, le fondateur de Reporters sans frontières (RSF), qui a déjà succombé aux sirènes lepénistes – pardon, « marinistes » – mais ne tient pas trop à ce que ça se sache, c’est au tour de Me Gilbert Collard, avocat de causes pas toujours défendables – dont celle de Laurent Gbagbo –, de ne point se montrer insensible au chant de la Circé de Saint-Cloud. « Je n’ai pas changé, c’est le Front national qui a changé », plaide-t-il dans une interview à l’hebdomadaire Valeurs actuelles.
Ancien mitterrandiste rallié, un temps, au radicalisme valoisien, il n’envisage pas, dans l’immédiat, d’adhérer à la formation fondée par Jean-Marie Le Pen, qu’il affronta jadis dans un débat télévisé à couteaux tirés, et aujourd’hui présidée par Marine, son « amie de longue date ». Mais il n’exclut pas de porter ses couleurs lors des prochaines municipales à Marseille.
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