Une économie tunisienne en quête de relance
Réunis à Paris à l’invitation du patronat français, quatre ministres tunisiens ont tenu, le 27 avril, une conférence sur la situation économique du pays devant un parterre de chefs d’entreprise des deux rives de la Méditerranée. Leur mission : rassurer les investisseurs. Jalloul Ayed, chargé des Finances, a rappelé que la croissance s’élèverait au mieux à 1 % cette année, mais que le déficit budgétaire serait limité à 5 %. Avec ses collègues, Mehdi Houas (Commerce et Tourisme), Saïd Aydi (Emploi et Formation professionnelle) et Yassine Brahim (Transport et Équipement), il a aussi précisé que le rôle du gouvernement de transition était avant tout de réussir le passage vers la démocratie. À court terme, les autorités concentrent leurs efforts sur un plan d’urgence économique comprenant des crédits d’impôts, des indemnisations pour les entreprises ayant subi des dégâts (jusqu’à 250 000 euros), la promotion du microcrédit et 60 000 créations d’emplois, dont un tiers dans le secteur public. Au mois de juin, le nombre de chômeurs pourrait atteindre 700 000 selon Saïd Aydi, soit plus de 19 % de la population active.
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