Aide au développement : merci les Africains
L’aide qu’apporte le Japon au continent pour encourager son développement ne faiblira pas en 2011, en dépit des récentes catastrophes qui ont frappé l’île.
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Le séisme et la catastrophe nucléaire de Fukushima n’y changeront rien. L’aide au développement du Japon à l’Afrique avait déjà dépassé ses objectifs en 2010, avec quelque 2 milliards de dollars (contre 1,68 milliard en 2009), soit 200 millions de plus que l’objectif fixé pour 2012. « Et cette enveloppe ne sera pas inférieure en 2011. C’est la moindre des choses que nous pouvons faire, après les témoignages de soutien, et même l’aide, que nous avons reçus du continent », a assuré Masaki Noke, directeur général adjoint du bureau Afrique au ministère japonais des Affaires étrangères, juste avant d’assister, les 1er et 2 mai, à Dakar, à la réunion de suivi de la 4e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 2008).
Agriculture, énergie, éducation… Le champ d’action de la coopération japonaise est vaste. Au lendemain du drame de Fukushima, que pense le Japon du souhait de certains États africains de se doter de centrales nucléaires ? « Nous n’avons pas de conseils à donner, ce sont aux Africains de décider. Nous estimons néanmoins qu’il y a beaucoup d’autres voies à développer, notamment dans les énergies renouvelables », répond celui qui fut, notamment, ambassadeur à Djibouti. « Fukushima nous donne l’occasion de réfléchir à une nouvelle définition de ce qu’est l’énergie », conclut-il, rappelant que son pays finance, par exemple, la plus grande ferme éolienne d’Égypte, d’une capacité de 220 MW, à 350 km au sud-est du Caire.
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