Maroc : éthique écolo-touristique pour un sommeil vert

Fidèle à sa réputation en matière de gestion environnementale (la ville est certifiée ISO 14001 depuis 2007), Marrakech est aussi un fief de l’écotourisme. Douze des trente-neuf établissements marocains détenteurs de La Clef verte sont en effet établis dans la cité impériale : quatre hôtels (Best Western Tikida Garden, Golden Tulip Farah, Ibis Gare, Ibis Palmeraie) et huit maisons d’hôtes (Riad Tizwa, Riad Al Massarah, L’Orangeraie, Lena, Al Mendili, Al Rimal, La Villa nomade et la Ferme berbère). Loin devant Fès (six établissements), Casablanca et Rabat (cinq), Agadir, Essaouira…

Gestion nationale

Créé au Danemark en 1994, ce label de qualité environnementale est actuellement mis en œuvre dans plus de vingt pays, du Danemark au Japon, de Porto Rico à la Russie. Le royaume étant le seul pays africain, avec la Tunisie (deux hôtels à Hammamet, un à Djerba), à y participer. Pour obtenir l’écolabel, les établissements doivent répondre à une soixantaine de critères sur la gestion environnementale, la sensibilisation du personnel et des clients ou les performances techniques.

Conformité des critères au cadre marocain, instruction des dossiers, organisation des jurys… la labellisation Clef verte s’inscrit dans la stratégie nationale du tourisme responsable. Elle est gérée, depuis le premier agrément en 2008, par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, avec l’appui de l’Office national marocain du tourisme.

Devenu un véritable outil de gestion environnementale, le label permet aux hôteliers de réaliser des économies d’eau et d’énergie, mais aussi de développer un marketing ciblé dans la promotion de leurs établissements auprès de la clientèle internationale, notamment scandinave et anglo-saxonne.