Tunisie : hôtels en faillite, compagnies aériennes sous perfusion

Trois mois après le départ de Ben Ali, l’industrie touristique tunisienne continue sa descente aux enfers.

La plage de Hammamet. © Nicolas Fauqué/imagesdetunisie.com

La plage de Hammamet. © Nicolas Fauqué/imagesdetunisie.com

Julien_Clemencot

Publié le 26 avril 2011 Lecture : 1 minute.

Les recettes ont baissé de plus de 40 % et, sur les 450 plus grands hôtels du pays, une centaine d’entre eux seraient en situation de faillite avant même le début de la haute saison. Seuls 20 % des établissements sont actuellement ouverts. Bien souvent, leur taux de fréquentation ne dépasse pas 20 %. Le gouvernement pourrait recourir à la création d’un fonds public pour regrouper ces actifs non rentables, le temps d’organiser leur cession à de nouveaux investisseurs.

Aux mois de mai et de juin, l’équipe au pouvoir va, par ailleurs, devoir soutenir les compagnies aériennes Tunisair, Tunisair Express et Nouvelair. L’État prendra en charge jusqu’à 50 % du coût des sièges vides sur les vols charters. Cinq millions d’euros seront alloués à cet effet. Cette aide devrait également bénéficier aux compagnies de charters étrangères.

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