Gabon : un ralliement qui fait grincer des dents
À coup sûr, ses camarades de l’Union nationale (UN) lui tiendront rigueur d’avoir empêché un raz-de-marée de l’opposition à l’Assemblée nationale. Négocié avec l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR), que dirige Mamboundou, l’accord aurait dû permettre aux adversaires du chef de l’État de rafler la majorité des 120 sièges de députés lors des législatives de la fin de 2011. L’UN s’engageait à ne pas présenter de candidats dans les fiefs de l’ACR (Nyanga, Ngounié, Ogooué- Maritime), tandis que Mamboundou et ses amis faisaient de même dans les bastions de l’UN (Estuaire, Woleu-Ntem, Moyen-Ogooué). L’accord a fait long feu. La faute à Mamboundou, qui, murmure-t-on à l’UN, « avait un deal avec Bongo père, qui va être parachevé par Ali ».
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