Maroc : BMCE s’apprête à lever 500 millions de dollars

BMCE Bank va lancer son premier emprunt obligataire sur les marchés de capitaux internationaux, d’un montant de 500 millions de dollars. La banque veut notamment financer son développement, tant au Maroc qu’à l’international.

L’émission obligataire intervient alors que le groupe a procédé à deux opérations de renflouement successives à la fin 2012. DR

L’émission obligataire intervient alors que le groupe a procédé à deux opérations de renflouement successives à la fin 2012. DR

Publié le 5 juin 2013 Lecture : 1 minute.

Une semaine après l’annonce par Attijariwafa Bank, la première banque marocaine, de son intention de lever 500 millions de dollars, c’est au tour de sa compatriote BMCE de faire appel aux marchés. La banque entend émettre un emprunt en devises de 500 millions de dollars, une décision prise lors de l’assemblée générale ordinaire des actionnaires de la banque, réunie extraordinairement le mardi 4 juin 2013 sous la présidence d’Othman Benjelloun. Cet emprunt obligataire à taux fixe, de 5 ans d’échéance, est prévu pour être coté à la Bourse du Luxembourg. BMCE Bank est conseillé par trois banques internationales, Barclays, BNP Paribas et Citibank.

Lire aussi :

la suite après cette publicité

Mohamed Bennani : « Le modèle des banques marocaines mérite d’être adapté au sud du Sahara »
Bonnes performances de BMCE en 2012… grâce à l’Afrique
Maroc : BMCE Bank veut lever un autre milliard

Financer le développement

L’objectif de cette émission – présentée dans un communiqué comme la première à l’international d’une banque marocaine depuis dix ans – consiste non seulement à diversifier les ressources et à améliorer la liquidité, mais aussi à financer son développement futur, tant au Maroc qu’à l’international.

Fonds propres

la suite après cette publicité

Ce nouvel emprunt intervient alors que le groupe a procédé à deux opérations de renflouement successives à la fin 2012. La première a pris la forme d’une augmentation de capital de 1,5 milliard de dirhams, réservée aux actionnaires de référence de la banque ; la deuxième a consisté en un emprunt obligataire de 1 milliard de dirhams (895 millions d’euros) sur le marché local.

Fin 2012, l’agence de notation Moody’s avait dégradé la banque, contrôlée par Othman Benjelloun, notamment en raison de son niveau de fonds propre, jugé faible compte tenu des risques auxquels elle est exposée.

la suite après cette publicité

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image

Contenus partenaires