RDC : Kinshasa examine un « découplage » de la présidentielle et des législatives
Le président congolais Joseph Kabila a réuni les plus hautes personnalités de l’État pour évoquer un report des élections législatives, qui doivent être organisées en même temps que la présidentielle en fin d’année. La signature d’un accord avec les rebelles des FDLR a aussi été annoncée.
![Le président de la RDC Joseph Kabila, le 24 octobre 2010 à Montreux, en Suisse. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2011/03/24/024032011130810000000kabila-rdc.jpg)
Le président de la RDC Joseph Kabila, le 24 octobre 2010 à Montreux, en Suisse. © AFP
Dans l’après-midi du 14 mars, Joseph Kabila a réuni pendant plus de deux heures les plus hauts responsables de l’État au Palais du peuple. Parmi les présents : le procureur général, le Premier ministre, celui de l’Intérieur, les présidents du Sénat, de l’Assemblée nationale et de la Commission électorale nationale indépendante. Les participants ont examiné de près le scénario d’un « découplage » de la présidentielle et des législatives. La première pourrait se tenir en octobre prochain, les secondes au début de 2012. Un moyen pour le chef de l’État fraîchement élu de profiter, lors des législatives, de la tendance des électeurs à voter pour le vainqueur de la présidentielle. Et donc de s’assurer la haute main sur le Parlement. C’est la preuve que l’argument avancé, en janvier, pour justifier la suppression du second tour de la présidentielle – la nécessité de faire des économies – n’était qu’un prétexte. Le découplage nécessite en effet l’organisation de deux scrutins au lieu d’un.
Accord avec les FDLR
La signature prochaine d’un accord avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) a par ailleurs été annoncée à l’issue de la réunion. Le groupe rebelle, qui compte dans ses rangs d’anciens génocidaires, menace en effet la paix dans le Nord et le Sud-Kivu. Il sera « relocalisé » dans une autre province congolaise, le Maniema. L’accord porte sur 1 500 combattants.
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