Présidentielle congolaise : des détails qui n’en sont pas

Publié le 22 mars 2011 Lecture : 1 minute.

Dès le lendemain de l’entrée en fonction de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le 3 mars, son président, Daniel Ngoy Mulunda, a annoncé la publication prochaine d’un nouveau calendrier électoral. La date du 27 novembre 2011, décidée en août dernier, enfreint la Constitution, qui prévoit la tenue du scrutin quatre-vingt-dix jours avant l’expiration du mandat du sortant, soit en septembre 2011. Il faudrait donc avancer le vote. Mais un autre problème se poserait alors : l’inscription sur les listes. Effective dans 3 provinces sur 11, elle accuse déjà un retard considérable. Autre préoccupation : la sécurisation du vote. Pour éviter que le perdant refuse la défaite, l’opposition compte profiter du renouvellement du mandat de la mission de l’organisation des Nations unies pour la stabilisation de la RDC (en juillet prochain), qui, en matière électorale, doit apporter son soutien technique et logistique à l’organisation des scrutins. Vital Kamerhe et François Muamba souhaitent qu’il inclue la sécurisation du scrutin, et notamment la certification des résultats. Tous deux comptent sensibiliser les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et effectuer une tournée à New York en ce sens, avec l’UDPS.

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