Droits à polluer, mode d’emploi
Avancée majeure pour les uns, droit à polluer garanti aux industries des pays les plus riches pour les autres… Le crédit carbone (équivalent à 1 tonne de CO2 non émise), outil issu du protocole de Kyoto pour lutter contre l’effet de serre, suscite encore le débat.
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Pour s’en doter, les entreprises peuvent soit réduire leurs propres émissions, soit investir dans des projets de captage de carbone, créneau de Novacel. Toutefois, le crédit carbone issu de l’agroforesterie ne vaut en moyenne que 7 euros, contre 15 euros pour celui issu des activités industrielles en Europe. Les crédits obtenus sont ensuite soustraits du bilan carbone de la société (soumise à des quotas annuels dans les pays industrialisés), ou échangés sur un marché dédié.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Plus de jeunes et plus de femmes : pourquoi le Maroc reste le fer de lance de la bancarisation en Afrique
- Grand Inga : pourquoi le plus grand projet électrique au monde fait encore rêver le Sud global
- Code minier au Burkina Faso : ce qu’il faut retenir de la réforme surprise d’Ibrahim Traoré
- Pourquoi le chinois CNPC lève le pied au Niger
- Électricité : quand l’Algérie conseille l’Afrique de l’Ouest sur les délestages