Sida : des femmes mieux prises en charge

Publié le 10 mars 2011 Lecture : 1 minute.

Les femmes ne sont plus les laissées-pour-compte de la prise en charge des malades du sida. Bien au contraire… C’est la conclusion du rapport que publie, le 8 mars, l’Agence nationale française de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS).

Intitulé « Les Femmes à l’épreuve du VIH dans les pays du Sud », ce rapport s’est intéressé à l’accès aux traitements dans des pays comme le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire ou le Sénégal. Il conclut que la mise en place de politiques plus ciblées depuis le début des années 2000, en particulier dans le cadre de la prévention de la transmission mère-enfant, et la gratuité des antirétroviraux qui tend à se généraliser dans les pays du Sud – ont complètement changé la façon qu’avaient les femmes de se prendre en charge.

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Fin 2009, en Afrique subsaharienne, une femme sur trois avait déjà eu accès à un dépistage du VIH, contre un homme sur cinq. Les malades de sexe féminin prennent leur traitement plus régulièrement et ont moins de scrupules à parler de leur maladie à leurs partenaires et à les orienter vers des centres de dépistage. « On ne peut pas dire que toutes les femmes sont hors de danger, qu’elles ont une couverture médicale idéale et que les hommes sont défavorisés par les politiques actuelles, nuance le Dr Alice Desclaux, chercheuse à l’ANRS. Mais il y a de réelles avancées dans leur façon d’aborder le sida et dans leur rôle social. Elles surmontent la stigmatisation, pour la santé de leurs enfants. »

En matière de prévention en revanche, il reste toujours beaucoup à faire. En 2009, en Afrique, 13,7 millions de femmes vivaient avec le sida.

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