Jus de fruits : en passant par l’Hexagone…
Agroalimentaire : l’Afrique aiguise les appétits
Pour Moriba Ouendeno, un Malien installé en France qui fabrique des jus portant son prénom, « les pays africains producteurs de fruits ne sont pas encore prêts à les transformer en jus ou n’en ont pas les moyens ». Face aux bières et aux sodas étrangers, il regrette que « les jus de fruits locaux [soient] considérés à tort comme la boisson du pauvre ». Lui a choisi l’Hexagone pour produire, lancer et développer ses jus, élaborés à partir de fruits importés du Mali et du Sénégal.
Avec un chiffre d’affaires d’environ 650 000 euros par an (objectif : 5 millions d’euros d’ici à trois ans), la société créée en 1996 a fait appel à des fonds de développement pour emprunter 500 000 euros et « passer à la vitesse supérieure ». Aujourd’hui, 30 % de sa clientèle en France est africaine. La marque est en outre déjà timidement présente au Mali, et devrait l’être cette année au Sénégal et au Burkina Faso (hôtels de standing, supermarchés…). L’ambition de son fondateur : « Produire en Afrique après avoir imposé Moriba comme une référence africaine haut de gamme. »
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